La tradition du potager à Noël
Où est-il ce jardin potager?
Je n’ai pas de photo d’époque. Le jardin potager se situait à l’époque entre champ et jardin. C’est Jean (Fundaniez) qui s’en occupait. Nous, les petits-enfants, avions l’habitude de le voir debout nous regardant avec sa bêche. Maintenant que nos entretenons nos jardins, nous le comprenons mieux. Il était très apprécié.
A l’époque, une autre partie est située devant le pavillon, où sont encore là aujourd’hui des “carrés potager” délimités par des petits murets de béton. Tout était cultivé, surtout des pommes de terre, des haricots uniquement secs du temps de Bon Papa, puis plus tard des haricots verts, des navets, des choux et évidemment des salades en nombre avec aussi de la mâche et des tomates…
La migration du potager le long de la traverse et de l’ancienne cabane à cochons
A son départ en retraite, Gabriel, toujours en action, a installé le potager le long de la traverse et de l’ancienne cabane à cochons. Il y avait le potager de Marie-Edmée et de Gabriel et à côté, le potager de Philippe.
L’agriculteur et les jardiniers, Antoine et Béatrice
Une petite anecdote racontée par Antoine en 2013 :
Libéré de mon métier de cultivateur, je me suis lancé dans l’aventure du potager, une belle occasion de partager une activité avec Béatrice. Mais très vite, nos visions se sont heurtées : d’un côté, Antoine, habitué à cultiver de grandes parcelles avec tous les intrants possibles, et de l’autre, Béatrice, rêvant d’un jardin où les légumes côtoient harmonieusement les fleurs compagnes et même des fleurs ornementales.
Nous étions à deux doigts de la “rupture potagère” et envisagions même une partition du terrain ! Mais heureusement, la sagesse a triomphé. L’agriculteur que je suis a appris à voir la vie en vert et s’est rapproché de la culture maraîchère en sol vivant, où diversité et complémentarité font bon ménage.
Bigre, c’est magnifique !
Bien sûr, vous me direz, il n’y a que des fleurs: cette diversité assure une protection mutuelle.
La cachette des légumes
Cette cachette est peu commune, le tambour de sa vieille machine à laver sert de réservoir à légumes, au frais, à l’abri des rongeurs et des vers de terre. Ingénieux!
Mais alors comment se fait la pollinisation ?
Par les oiseaux, les insectes, par le vent et l’eau mais aussi par les abeilles sauvages de la ferme…
