Claude Leclercq a décrit dans son livre les bâtiments de Beauvoir à l’époque de Marie Guichard et Florent Leclercq. Nous mettons ce texte en perspective avec les photos prises en 2022.
“A l’époque de mes arrière-grands-parents, Beauvoir était à la fois un château et une ferme. Les bâtiments agricoles, construits en grosses pierres rectangulaires de craie, apparaissent en bas et sur la gauche de cette photo aérienne prise dans les années 1980.
Les bâtiments au 1er plan comportent deux grands garages et une série d’étables ou écuries, avec un étage. D’immenses granges ont été construites dans la partie gauche; les charpentes des années 1780, savamment agencées, sont impressionnantes ; de grandes portes arrondies, permettant de faire entrer de hautes charrettes remplies de foin, existent de chaque côté des granges ; celles de l’extérieur sont visibles sur la photo.
Au fond, un beau et mystérieux pigeonnier domine les granges.
Entre le pigeonnier et le pavillon de gauche du château, des hangars anciens avec des toitures de belle hauteur abritaient d’impressionnantes réserves de bûches.
En haut, à gauche, derrière ces hangars, le début du bois apparaît, avec sa grande allée bordée de tilleuls le long du mur. De chaque côté du château, des pavillons indépendants ont été construits.
Celui de droite contient un grand pressoir en bois pour les pommes à cidre.
Le château est construit en grosses pierres régulières de craie agrémentées par des panneaux rectangulaires de briques roses séparant les fenêtres des deux ailes du bâtiment ; la vue d’ensemble de la façade donne une impression d’harmonie et de douceur. Les murs épais isolent très bien du froid l’hiver et de la chaleur l’été.
Le château comporte quatre niveaux : une longue et profonde cave aérée par des soupiraux, de grandes, hautes et claires pièces à vivre au rez-de-chaussée, cinq chambres et des annexes au 1er étage, d’autres pièces au 2nd étage dont l’une, donnant sur le bois, était la chambre de jeune homme de mon père. (Bernard)”
Note sur les bâtiments de Beauvoir par Claude Leclercq (extrait de Souvenirs de famille)