Cet article a été rédigé à partir des biographies de Gabriel Leclercq, son petit -fils et de Claude Leclercq, son arrière-petit-fils. La présentation a été modifiée pour l’adapter au format du site. Qu’ils soient tous les deux remerciés pour être des transmetteurs de sa mémoire. (Gabriel Leclercq, Famille Leclercq de Beauvoir ; Claude Leclercq, Souvenirs de famille).
Marie Guichard est née le 17 décembre 1856 à Abbeville (Somme). Elle était la deuxième enfant de la famille. Elle avait une sœur, Louise, née le 21 janvier 1856, malheureusement décédée à l’âge de trois ans. Sa famille était originaire du Jura et de l’Ain.
Son père, Henri Guichard, était juge au tribunal d’Abbeville. Il est issue d’une famille de juristes, sur cinq générations.
Sa mère, Marie de Beaulaincourt, était héritière du château de Beauvoir.
Marie fait ses études à Abbeville. Elle y fait la connaissance d’un jeune magistrat, Florent Leclercq, qu’elle épouse le 10 avril 1883. Celui-ci emménage alors au château de Beauvoir où Marie habitait déjà. C’est là que naissent leurs trois enfants : Maurice, Michel, Colette.
En 1885, elle écrit pour son plaisir un roman sous le pseudonyme de Mary Floran qui est publié à cette époque par le Correspondant. Devant le succès rencontré par ce premier roman, elle poursuit son travail d’écriture et en écrit une quarantaine. Chaque jour, elle consacre plusieurs heures à cette activité de romancière. Plusieurs de ses ouvrages seront couronnés par l’Académie Française…
Très impliquée à l’église Saint-Vaast, elle y tiendra l’harmonium dès l’âge de 15 ans, dirigeant par la suite la chorale. Dans l’homélie de la cérémonie de ses funérailles, il est dit : « Elle a couru au-devant des détresses matérielles et morales, afin de soulager, toujours vigilante, toujours souriante, toujours discrète… ». Très bienveillante et patiente avec ses petits-enfants, elle racontait merveilleusement. Elle s’occupera plus particulièrement de Jacques (Chapuis), qu’elle appelait « le petit roi ».
Marie Guichard a également hérité de ses parents d’une dette de 70 000 F que Florent, son mari, lui a permis d’éteindre. Cela figure dans son testament.
Elle s’éteint le 2 septembre 1934 à l’âge de 77 ans. Elle est inhumée à Wavans aux côtés de ses ancêtres de Beaulaincourt de Marles.